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A l’instar d’un alpiniste, un cordiste travaille en hauteur. Il exécute les travaux jugés difficiles et hors de portée des échafaudages classiques. Il travaille généralement au sein d’une entreprise de nettoyage ou dans le BTP.

Les principales missions et activités du cordiste

Les cordistes sont des professionnels de la maintenance, du bâtiment ou du nettoyage. Ils peuvent donc intervenir dans de très nombreux domaines, et leurs missions sont extrêmement variées. Les cordistes doivent donc être polyvalents. Leurs principales missions sont les suivantes :
  • Le montage et la maintenance de pylônes ou d’antennes ;
  • La restauration de bâtiments ou de monuments ;
  • Le nettoyage de surfaces (vitres) ou de matériels (silos, cheminés d’usine, etc.) ;
  • Le nettoyage et la maintenance d’engins et d’équipements en hauteur ;
  • L’installation de filets de protection contre les falaises ;
  • Les travaux électriques, de peinture, de soudure ou de maçonnerie en hauteur ;
  • La construction ou la rénovation de gouttières et de toitures ;
  • L’abattage ou l’élagage des arbres qui sont considérés comme étant dangereux ;
  • Le montage et la maintenance de structures métalliques.
Il s’agit cependant d’une liste non exhaustive, car les missions du cordiste varient énormément en fonction du domaine d’activité dans lequel il exerce. Étant donné qu’il exerce son métier en grande partie suspendu dans les airs, le cordiste doit être en mesure de se servir des outils propres à l’escalade : baudrier, cordes, poignée autobloquante, sellette, mousquetons et descendeurs. Il doit effectuer les réglages et consulter les conditions météorologiques avant chacune de ses interventions. De plus, l'emploi du cordiste l'amène à souvent se déplacer en fonction de ses différentes interventions : il est donc préférable qu’il possède son permis de conduire. L’emploi de cordiste évolue constamment. En effet, les demandes de professionnels ne se limitent pas aux domaines principaux (BTP, nettoyage, etc.) mais s’étendent également à des secteurs tels que l’organisation d’évènements et le spectacle. Dans le BTP, plus de 250 entreprises sont spécialisées dans cette activité et leur chiffre d’affaire croît perpétuellement. Enfin, on dénombre plus de 8 000 cordistes dont environ 2% sont des femmes.

Les compétences et qualités requises

Les premiers cordistes ont été recrutés parmi les alpinistes. Mais en se démocratisant, le métier a nécessité davantage de connaissances et de compétences en lien avec les secteurs d’activités représentés (BTP, entretien, génie civile, etc.). Les cordistes doivent tout de même être en excellente condition physique et être capables de respecter à la lettre les différentes consignes de sécurités, qui sont très strictes. Il est nécessaire de maîtriser également les méthodes de déplacement via les cordes. Le travail s’exerçant en hauteur, il est indispensable que le cordiste soit très attentif, concentré et prudent. Il est également préférable qu’il ne souffre pas de vertige. Il doit aussi être qualifié dans une spécialité qui correspond aux interventions qu’il réalise (couvreur, maçon, peintre, etc.). Enfin, un cordiste doit savoir et apprécier travailler au sein d’une équipe.

Comment devenir cordiste

Bien qu’une partie des cordistes pratiquent l’escalade, ce métier nécessite tout de même une formation. Généralement, il s’agit d’une formation en BTP suivie d’une spécialisation obligatoire dans le métier de cordiste (CQP par exemple). Parmi les formations existantes, voici les plus répandues : CQP cordiste de niveau 1 (il s’agit du niveau minimum requis pour accéder à ce métier) ; CQP cordiste de niveau 2 (seulement accessible après une première expérience, niveau professionnel confirmé, permet de travailler en autonomie) ; CQP cordiste de niveau 3, aussi appelé CQP TOTC (Technicien Organisation de Travaux sur Cordages) ; Formation cordiste à 3 niveaux par l’IRATA (Industrial Rope Access Trade Association) ; CATC (Certificat Agent Technique Cordiste) dispensé par le GRETA. Les cordistes doivent aussi obligatoirement être Sauveteur Secouriste du Travail (SST). Il est également possible d’accéder directement au CQP de niveau 2 pour les professionnels exerçant dans les activités sportives d’escalade, alpinisme et spéléologie.

Quel est le salaire d’un cordiste ?

Ce métier compte énormément d’intérimaires (pratiquement autant que de salariés). Étant donné qu’il s’agit d’une profession à risque, la rémunération proposée est généralement plus attractive que pour un métier similaire pratiqué au sol, avec des qualifications égales. En début de carrière, un cordiste débutant gagne environ 1 700 à 3 000 euros brut par mois. Cette rémunération peut varier en fonction des entreprises.

Les évolutions de carrière d’un cordiste

Les cordistes peuvent choisir une spécialisation dans un domaine qui leur plait tout particulièrement : la maintenance éolienne, l’élagage, la restauration de bâtiments, etc. de plus, le métier de cordiste est très physique et nécessite d’être en bonne forme. Il n’est donc généralement pas possible d’exercer cette activité jusqu’à la retraire. Une reconversion est tout à fait possible, pour occuper un poste avec plus de responsabilités, tel que chef d’équipe ou de chantier, ou conducteur de travaux.

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