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Le métier de soudeur semi-auto

Face aux chantiers qui se créent continuellement, de nombreuses entreprises ont des besoins pressants en soudure, donc devenir soudeur est un excellent choix actuellement. Le soudeur semi-automatique est celui qui effectue la soudure à l'arc électrique en continu à l'aide d'un fil fusible. Il assemble de l'inox, des aciers, de l'aluminium et de la fonte. Aussi appelée soudage MIG-MAG, la soudure semi-automatique à fil est nécessaire pour souder toutes les épaisseurs d'acier dans différentes positions de soudure en mono-cordon. Découvrez quelques points essentiels sur l'emploi soudeur semi auto.

Missions d'un soudeur semi-auto

Le soudeur semi-automatique désigne un spécialiste qui se charge d'une activité assez délicate. Il réalise une soudure métallique en fusionnant un métal d'apport avec un métal de base. Il peut assembler de l'aluminium, de l'inox et de l'acier dans la serrure, de la ferronnerie, du mobilier métallique, des châssis aluminium, des réservoirs… Il intervient aussi dans la réparation automobile de carrosserie, d'échappement… Il élève la température des métaux à souder pour atteindre le point de fusion en se servant d'un arc électrique. Il s'assure que l'arc électrique qui est créé échauffe la fonte du fil et le métal de la pièce à souder. Le but est d'assembler quelques pièces en acier sous une température pouvant atteindre 3000° C. À l'aide du courant électrique, l'opérateur relie le poste à souder à un premier pôle. Quant au second pôle, le courant électrique est transporté par le fil à souder. Il manœuvre le porte-électrode afin que le fil à souder puisse frôler la surface de la pièce à souder.

Les principales activités

La principale mission d'un soudeur est d'assembler des pièces de métal dont les rails ferroviaires, les pièces aéronautiques, les éléments de toiture, les pièces automobiles… Le soudeur peut réaliser plusieurs types d'assemblage d'angle, de bord à bord et les pièces de grosses épaisseurs, dont des tôles en inox et en acier dans différentes positions (en corniche, à plat). Les procédés qu'il utilise varient en fonction de la forme, de l'épaisseur et des matériaux qu'il utilise. Il se sert d'un matériel de soudure semi-automatique qui est composé d'un poste à souder à l'arc électrique. Il vérifie la conformité des soudures réalisées à partir des schémas et des plans établis au préalable. L'emploi de soudeur semi auto revêt de quatre aspects à savoir :
  • le traçage : lire les instructions de travail, faire un plan et les traçages d'épures ;
  • la mise en forme : découper et mettre en forme les tôles pour obtenir des pièces volumiques ;
  • la préparation et l'assemblage : effectuer le soudage pour réparer ou fabriquer des ensembles en respectant les techniques d'ajustage, d'exécution et de soudure ;
  • le souci de la qualité : évaluer le résultat obtenu suivant les instructions.

Compétences et les qualités requises

L'emploi de soudeur semi-auto a largement évolué. L'ouvrier doit pouvoir intégrer et s'adapter aux nouveaux changements : casques intelligents, stations de soudage modernisées, utilisation de la technologie… En plus d'une simple capacité manuelle, le métier de soudeur semi-automatique exige une grande habileté. Comme il exerce un métier plein de risques, le soudeur devrait être capable de mettre en œuvre l'ensemble des règles de sécurité requises. Il doit veiller à ce que le fil à souder n'entre pas en contact avec la pièce à souder pour éviter un court-circuit. Il peut travailler dans une industrie pétrolière, dans un chantier naval, dans une construction métallique… Quelles que soient les conditions de travail, il doit travailler avec beaucoup de prudence. Pour offrir un produit respectant l'attente de son client ou de son employeur, il doit réaliser un travail de qualité évitant les bris de métal autant que possible.

Formation à suivre

Pour devenir soudeur semi-automatique, il existe quelques formations disponibles comme la formation en soudage MIG MAG :
  • partie théorique sur les fondamentaux du soudage ;
  • prévention des risques ;
  • matériels et équipements ;
  • technologie du procédé.
Les personnes qui prennent en charge la formation sont des formateurs-expert en soudage. Certains établissements proposent une individualisation de la pratique selon les objectifs et les acquis. À l'issue d'un stage de formation professionnelle, le soudeur semi-automatique peut obtenir un certificat de qualification de soudeur ou une attestation de fin de formation. Le métier de soudeur semi-auto refait surface petit à petit en proposant des salaires de plus en plus alléchants. Le soudeur peut intervenir dans différents types d'installation, réparation, modification et assemblage. Il est ainsi difficile de donner avec certitude le salaire de ce professionnel. Quelques paramètres doivent être pris en compte : diplômes, niveaux scolaires, nature du travail, lieu de travail, contrats, expériences… Cependant, il y a une grille tarifaire de la rémunération d'un soudeur. Au début de sa carrière, un apprenti soudeur gagne près de 1 600 € par mois. Étant donné que le métier connaît une demande grandissante, son salaire peut évoluer très vite. S'il travaille dans des établissements avec des normes complexes de sécurité, sa rémunération est très variable :
  • dans un centre nucléaire en CDI : 12 à 13 euros de l'heure avec primes et les heures supplémentaires, elle peut atteindre 2 500 à 4 000 € nets ;
  • dans une base aéronautique : il gagne 25 530 € par an en moyenne soit 13 € par heure et 2 128 € par mois ;
  • dans une plateforme pétrolière : le salaire peut atteindre 5 chiffres avec de grosses primes de risques.

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